Hadja Halimé Déby, première épouse du président tchadien,est à paris depuis quelques mois.Elle est au chevet de son fils cadet,Adoum,victime d'un grave accident de la circulation,où il était inscrit dans une école militaire.Adoum a perdu l'usage de ses membre inférieurs et sa mère veille personnellement au suivi de sa rééducation.

  Le 02 juillet,aux premières heures de la matinée,elle reçoit un coup de fil anonyme:<<Ton fils Brahim a été tué ce matin à paris.>>Elle croit qu'il s'agit d'un mauvais plaisantin.Son fils ainé,le colonel Brahim Déby,est à N'djamena.Son père,Idriss Déby,l'a quasiment assigné à résidence dans la capitale tchadienne depuis des démelés avec la justice française,qui l'a condamné,en juin 2006, à six mois de prison.Elle tente alors de joindre Moctar Wawa Dhalab,ambassadeur du Tchad à paris.Sans succès.Elle décide de se rendre à la chancellerie.Quand elle pénètre dans son bureau,l'ambassadeur est au téléphone avec Idriss Déby Itno,qui se trouve à Accra.Il l'informe que son fils Brahim a été retrouvé assassiné dans le parking de son immeuble.Le president est effondré.Pour la mère du jeune homme,le choc est trop rude:victime d'un malaise,elle est évacuée en ambulance sur l'hopital americain de Neuilly.Retour sur le parcours chaotique d'un enfant gaté...A suivre...

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